LA NOSTALGIE D’OYEM
Pour les études, j’ai fait l’holocauste de mes plaisirs
Aujourd’hui, je me nourris des souvenirs
D’où émanent les fragrances de ma soyeuse enfance
Amoureux de cette ville, j’en confesse la flagrance
NKOUM EKIEGN, terre de mes ancêtres
Un jour, ma progéniture devrait la connaître
Pour jouir comme moi de son unicité
Nourrie par les liens de consanguinité
Le clan, la tribu, ce qui fait un homme
Le village, la famille, ce qui fait un homme
Accroché à cela, la nostalgie me malmène
Le refus de la capitale vers mon nid me ramène
Je rêve de m’évader de cet exil paterne
Afin de retourner à cette terre qui nous materne
Où j’irai reposer aux côtés de mes aïeux
Pour l’instant, je rêve de la fouler pour être heureux