LA NOSTALGIE D’OYEM

Publié le par Aimé Richard

Pour les études, j’ai fait l’holocauste de mes plaisirs

Aujourd’hui, je me nourris des souvenirs

D’où émanent les fragrances de ma soyeuse enfance

Amoureux de cette ville, j’en confesse la flagrance

NKOUM  EKIEGN, terre de mes ancêtres

Un jour, ma progéniture devrait la connaître

Pour jouir comme moi de son unicité

Nourrie par les liens de consanguinité

Le clan, la tribu, ce qui fait un homme

Le village, la famille, ce qui fait un homme

Accroché à cela, la nostalgie me malmène

Le refus de la capitale vers mon nid me ramène

Je rêve de m’évader de cet exil paterne

Afin de retourner à cette terre qui nous materne

Où j’irai reposer aux côtés de mes aïeux

Pour l’instant, je rêve de la fouler pour être heureux

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