Que Le Vent L’emporte
Souffle de vie et de bonheur
Lorsqu’on le croise de bonne heure
On se prédit une vie de bon heur
Exemptée de tout éventuel mal heur
Mais la vie est parsemée de leurres
Dissimulés par les battements de nos cœurs
On confond les anges et les pires des sicaires
On enlace les cerbères et les chimères
Car obnubilé par les désirs de la chair
Mais le réveil est si amer
Quand on s’aperçoit qu’on va de traviole
On sert une humeur trempée dans le vitriol
On cloue au pilori les séraphins déchus
Maudissant ces instants fichus
Quand la passion nourrissait notre déraison
En introduisant ces démons dans la maison