Que Le Vent L’emporte

Publié le par Aimé Richard

Souffle de vie et de bonheur

Lorsqu’on le croise de bonne heure

On se prédit une vie de bon heur

Exemptée de tout éventuel mal heur

Mais la vie est parsemée de leurres

Dissimulés par les battements de nos cœurs

On confond les anges et les pires des sicaires

On enlace les cerbères et les chimères

Car obnubilé par les désirs de la chair

Mais le réveil est si amer

Quand on s’aperçoit qu’on va de traviole

On sert une humeur trempée dans le vitriol

On cloue au pilori les séraphins déchus

Maudissant ces instants fichus

Quand la passion nourrissait notre déraison 

En introduisant ces démons dans la maison


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