Le primat de la forme sur le fond
Je me fais parnassien le temps d’une digression
Je mets un peu d’eau dans mon vin pour que ça fasse beau
Le primat de la forme sur le fond, que c’est beau
Laisser libre expression à mon inspiration
Injecter à ma prose maints calembours
Faire danser les consonnes au rythme des allitérations
Tant pis si mon discours subit l’altération
Et que de ma plume sortent des amphigouris
Mais comme c’est beau, on accepte ces salmigondis
Qui de la logique sont logés aux faubourgs
L’esthétique renvoie donc la raison au second
Le substrat n’est plus à chercher au tréfonds
L’expression du beau devient superficielle
Maintenant, c’est dans l’emphase que réside l’essentiel