Je déteste les politiciens.

Publié le par Nguema Ndong

J’avais écrit ce texte, en 2011, à la veille de l’élection législative afin de le publier dans mon blogue. Malheureusement, je ne l’avais pas fait et je ne sais plus exactement pour quelle raison. Plusieurs années après, je me décide à le publier et je constate qu’il est encore d’actualité. Les récentes palinodies de quelques opposants au poids politique national ne dépassant pas l’effectif d’un banal établissement préscolaire privé de Malinga vient en appui à ma prose. Cette volte-face permanente de nos hommes politiques nourrit mon aversion à leur égard.

a nature du politicien est la ruse, la perfidie, la forfaiture, la fourberie… Ils sont pour la plupart des gens sans scrupules, guidés par l’intérêt personnel. Un politicien est aussi changeant qu’un caméléon. Aujourd’hui, il peut défendre x idées, mais dès que le vent tourne et que les choses se dégradent, il change et il renie son ancienne cause. La seule victime dans ce jeu de dupes n’est que le peuple. Il a tellement passé du temps dans une situation précaire qu’il est prêt à s’adonner au premier vendeur d’illusions qui se présente à lui et il l’élève au rang de libérateur. La masse populaire est vraiment avide de sauveurs. Elle est très crédule et même amnésique, car elle fonctionne au pathos et à l’émotion. Le bourreau d’hier est adulé aujourd’hui et demain, le même sera voué aux gémonies à la première incartade.

Je déteste les politiciens, ils sont guidés par la cupidité, le stupre, la vénalité et toutes sortes de vices. Je n’ai pas l’érudition des experts des médias ou des grands penseurs. Toutefois, la connaissance infinitésimale que j’ai acquise au fil de mes lectures et de mes expériences me permet de poser la question quant aux idéologies politiques des partis politiques gabonais. On peut se dire qu’au Gabon, il n’y a pas de lutte idéologique, mais plutôt une lutte d’individus. Et pourquoi les hommes se battent-ils en général ? Pour le pouvoir et le pourvoir, c’est l’argent.

Je déteste les politiciens, car ils sont souvent à l’origine du malheur des gens de peu. Jean-Paul Sartre disait, « quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent ». En bas, on se déteste, on se hait, on développe la délation au profit de ceux qui sont cloîtrés dans leurs villas cossues. Souvent, beaucoup de pauvres perdent leur vie pour défendre les intérêts des politiciens. Malheureusement, une fois que les choses avancent pour ces hommes politiques, ils changent de discours en disant que cela n’est pas de leur faute si certains sont tombés. Ces individus dénués de toute sensibilité humaine n’hésitent pas à lancer cette fameuse maxime, « il n’y a jamais de révolutions sans martyrs ». En somme, ils sont avec le peuple quand ils ont besoin de lui, mais une fois que leurs objectifs sont atteints, ils l’oublient.

Je déteste les politiciens, car ils sont souvent à l’origine du malheur des gens de peu. Jean-Paul Sartre disait, « quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent ». En bas, on se déteste, on se hait, on développe la délation au profit de ceux qui sont cloîtrés dans leurs villas cossues. Souvent, beaucoup de pauvres perdent leur vie pour défendre les intérêts des politiciens. Malheureusement, une fois que les choses avancent pour ces hommes politiques, ils changent de discours en disant que cela n’est pas de leur faute si certains sont tombés. Ces individus dénués de toute sensibilité humaine n’hésitent pas à lancer cette fameuse maxime, « il n’y a jamais de révolutions sans martyrs ». En somme, ils sont avec le peuple quand ils ont besoin de lui, mais une fois que leurs objectifs sont atteints, ils l’oublient.

Je déteste les politiciens, en période de vote, ils sont pleins de promesses et d’attention tel un mâle vis-à-vis de femelle lors de la parade prénuptiale. Et une fois au pouvoir, c’est une autre chose qui nous est proposée. Comme le disait Marcel Proust : « le désir fleurit, la possession flétrit toutes les choses ». Certains de ces bonimenteurs se cachent derrière les notions d’éthique de conviction et d’éthique de responsabilité (confère Max Weber). Tout cela procède de la pure démagogie. La perception de ces fadaises me procure chaque fois les mêmes malaises. Alors malheur à celui qui croit à ces charlatans et à leur poudre de perlimpinpin.

Je déteste les politiciens, j’en ai une profonde aversion, je les abhorre… Ce que je ressens pour ces personnes est ineffable. Je sais que certains me taxeront d’extrémisme. Oui, je l’accepte, car je préfère subir l’ostracisme des uns plutôt que de sombrer dans l’ilotisme béat de ceux qui sont inféodés à ces groupes ethnico-politiques. Des groupes dans lesquels la place occupée dépend en partie des origines de la personne plutôt que de son mérite. Je suis anti-politicien, et jamais leurs idéologies toxiques ne contamineront mon cerveau.

Je déteste ces hommes politiques avec leurs promesses mensongères, leur masturbation intellectuelle, leur contorsion intellectuelle, leur perfidie, leur vice et leur stupre. Le désamour que je voue à ces gens est viscéral. Tant pis si mon discours est jugé peu dru par les érudits en la matière. Je déteste les politiques alors je m’abstiens d’aller voter dès aujourd’hui, car j’ai compris que le vote était un attrape-nigaud. Le boycott électoral est par conséquent mon arme face à leur duplicité.

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